Heyy, wassup 🤘
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Aujourd’hui, je vous parle du cycle de la résilience.
Pour les nouveaux, bienvenus. Ici, je documente mon parcours d’étudiant à entrepreneur avec comme objectif de vivre de mon podcast.
Si ce n’est pas déjà fait, tu peux :
Maintenant, place au sujet de la semaine
La résilience c’est quoi ?
La résilience, c’est notre capacité à rebondir après une difficulté. Comme un élastique qui reprend sa forme après avoir été étiré.
Mais je trouve que cette vision reste limitée.
Je préfère la définir comme notre capacité à se relever d’un échec pour en ressortir plus fort, comme le phénomène biologique de l’hormèse, ou ce que Nassim Taleb appelle antifragilité.
On réagit tous d’une façon différente à un événement traumatique.
Mais avec le temps je remarque que ceux qui en ressortent meilleurs passent toujours par les trois mêmes étapes, qui forment un cycle : l’acceptation, l’adaptation et l’apprentissage.
La résilience n’est pas un état que l’on peut atteindre. C’est un art qui se perfectionne. Comme un muscle, plus on le travaille, plus il se renforce.
1. C’est difficile, mais ça va passer
Accepter est souvent l’étape la plus difficile parce qu’elle va à l’opposé de notre instinct qui cherche à résister, combattre ou nier une réalité qui nous déplaît.
Mais accepter ne veut signifie pas dire abandonner.
C’est simplement reconnaître ce qui est, pour pouvoir mieux décider ensuite.
Mike Horn a une phrase que j’aime beaucoup, qui m’aide à relativiser et mieux accepter les événements : "On est toujours dans la merde, c'est juste la profondeur qui change"
La souffrance fait partie du chemin. Les difficultés ne disparaissent jamais complètement, mais la façon dont on les aborde fait la différence.
L'acceptation nous libère de l'énergie gaspillée à lutter contre l'incontrôlable. Elle nous permet de distinguer clairement ce qui dépend de nous de ce qui n'en dépend pas. Cette clarté est essentielle pour passer à l'étape suivante : l'adaptation.
Paradoxalement, c'est en acceptant que nous serons toujours "dans la merde" que nous trouvons la liberté de créer notre propre façon d'y naviguer.
2. Qu’est-ce que je peux faire maintenant ?
Une fois cette nouvelle réalité acceepté, c’est le moment de s’adapter.
C'est le moment où nos cycles passés et notre créativité entrent en jeu. On ajuste nos actions, notre stratégie, et parfois nos objectifs, pour naviguer et tracer notre propre chemin.
S’adapter demande de lâcher prise, d’oublier comment c’était avant pour embrasser pleinement comment c’est maintenant. Pour reprendre l’image de Mike Horn, c'est changer de nage quand la profondeur change.
Parfois, ça signifie de nager différemment.
Parfois, de construire un radeau.
Parfois, de demander de l'aide.
C’est dans ce moment où l’on expérimente pour trouver ce qui fonctionne ou non pour nous. Pour David Goggins, c’est le moment d’utiliser sa “cookie jar”, Courtney Dauwalter creuse dans sa “pain cave”, d’autres utilisent des méthodes de respiration…
Chacun ses outils.
Là encore il n’y a pas de méthode miracle, la seule solution est d’essayer pour trouver ce qui fonctionne pour nous.
3. Qu’est-ce que j’apprends de cette expérience ?
Enfin, la dernière étape du cycle, l’apprentissage. C’est la plus importante, car c’est elle qui détermine si on ressort plus fort ou non de cet événement.
Apprendre c’est transformer l’expérience en leçons qui nous serviront pour les prochaines fois.
Pour ça, le meilleur moyen est de se remettre en question et s’interroger après chaque épreuve. Là encore, il existe plusieurs façons de faire, mais je remarque que les questions qui reviennent le plus sont souvent les mêmes. La difficulté est d’y répondre de façon honnête.
Qu’est-ce qui s’est bien passé ?
Qu’est-ce que je peux changer ?
Qu’est-ce que j’apprends pour la prochaine fois ?
C’est cette étape qui crée une boucle vertueuse pour la suite, car elle augmente notre résilience en nous créant une banque d'expériences qui nous permet de faire face à plus de situations.
L’invité de la semaine
Ma discussion avec Christian Lacointe a grandement inspiré cette newsletter. Son parcours est un exemple de résilience :
Placé à l'aide sociale dès l'enfance, il boxait depuis l'âge de 4 ans
À 14 ans, l'accumulation des coups lui fait perdre la vue
Refusant d'accepter son handicap, il continue le sport chez les valides
Émancipé à 17 ans, il enchaîne les petits boulots pour payer les factures
Un jour, il découvre par hasard l'athlétisme handisport
Aujourd’hui, Christian est étudiant en école de kiné, en parallèle de sa carrière d’athlète de haut niveau. Il résume sa vie par : « Ce qui ne te tue pas te rend plus fort ».
Encore une fois, son histoire montre que la résilience ne se construit dans le canapé, mais dans l'action.
Vous pouvez retrouver l’épisode sur YouTube et toutes les plateformes audio.
C’est la fin de cette édition.
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Merci de m’avoir lu,
Clément 🤘🏴☠️
« La fonction propre de l’homme est de vivre, non d’exister. »
- Jack London